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4 trucs pour prévenir les blessures en gymnastique à l’entraînement

Les athlètes des différents niveaux de gymnastique peuvent s’entraîner de 20 à 30h par semaine. Les blessures de surutilisation et traumatiques sont malheureusement bien connues en gymnastique.

Les blessures traumatiques telles des entorses ou des fractures sont plus difficilement prévisibles. Toutefois, il est possible de diminuer les risques de blessures de surutilisation telles les périostites, tendinopathies, fasciapathies et certaines douleurs lombaires.

Voici 4 trucs pour prévenir les blessures de surutilisation pour les athlètes en gymnastique!

1. Quantifier son stress mécanique

L’idée de base est de quantifier le stress mécanique (ou l’impact) demandé aux différentes structures du corps humain. Après une période de repos, de vacances ou en retour de blessure, il faut reprendre progressivement les sauts, les réceptions, les ‘’punchs’’ et doser les répétitions de chaque mouvement.

Par exemple, au lieu de faire 8 à 12 séries d’enchaînements acrobatiques au sol ou à la poutre, il pourrait être pertinent d’en faire 6 au total et de travailler la technique des mouvements plus difficiles de manière isolée. On pourrait également utiliser les ‘’fosses’’ pour les réceptions ou des tapis plus épais pour absorber le choc.

2. Intégrer des exercices de prévention des blessures régulièrement

Ces exercices vont différer d’un athlète à un autre. Ils peuvent être des exercices de mobilité/renforcement ou stabilisation qui iront travailler les zones moins sollicités pendant les mouvements spécifiques de gymnastique.

Les exercices de prévention de blessures serviront à compléter l’entraînement spécifique et la préparation physique en travaillant afin de garder un bon équilibre au niveau des structures anatomiques.

Par exemple, des exercices de mobilité de la cage thoracique peuvent aider à diminuer le stress sur la partie lombaire de la colonne vertébrale et ainsi diminuer les risques de blessures au bas dos.

3. Effectuer un bon échauffement

Prendre le temps de faire un bon échauffement au début de la séance d’entraînement est également un moyen efficace de prévenir les blessures. Simplement bien activer votre système graduellement: avec des exercices généraux puis plus spécifiques et en augmentant progressivement l’intensité de ceux-ci.

4. Différencier une douleur normale d’une douleur anormale 

Une douleur anormale est une douleur ou sensation inhabituelle qui apparaît de manière plus ou moins régulière lorsqu’un mouvement donné est répété. Une douleur qui persiste après l’entraînement ou encore une douleur ou raideur qui est présente le lendemain matin est signe qu’il faut prendre action.

Parfois, quelques jours de repos ou des entraînements plus légers peuvent aider à éliminer la douleur. Si une douleur persiste et limite l’entraînement, une consultation rapide avec un professionnel de la santé s’avère nécessaire. Ceci permettra d’évaluer les causes de la douleur et de permettre un retour à l’entraînement rapide et sécuritaire. 

Les blessures de surutilisation arrivent plus souvent à l’entraînement qu’en compétition puisque les athlètes y passent beaucoup plus de temps. Il est donc important de savoir reconnaître rapidement une douleur anormale afin de prendre les actions nécessaires pour optimiser la guérison de la structure atteinte et ainsi limiter le temps d’arrêt d’entraînement!