
Pendant longtemps, nous avons vu la répétition des gestes spécifiques au sport comme la seule façon de s’y améliorer. Par exemple, nous demandons à un jeune de 12 ans de pratiquer le soccer tous les jours à l’école en plus d’avoir des pratiques le soir. Et sans parler des matchs!
Une infime partie des athlètes avec une génétique avantageuse et une motivation importante peuvent réussir dans ce modèle. Qu’advient-t-il de la grande majorité de nos jeunes? Ils sont victimes de blessures ou vivent de la fatigue, du manque d’intérêt, de l’anxiété, de l’abandon, etc.
La durée d’arrêt du sport en lien avec la blessure est très variable, passant de quelques semaines pour un claquage à plusieurs mois dans le cas d’une rupture du ligament croisé antérieur. Même la plus petite des blessures musculaires peut prendre 4 à 6 semaines pour récupérer adéquatement et le risque de récidives peut atteindre 48% (Cross 2013)!
L’impact de certaines blessures est si grand que seulement 65% des jeunes athlètes vont revenir au même niveau de soccer après une chirurgie de réparation du ligament croisé antérieur par exemple (Ardern 2014).
Les conséquences de l’ensemble de ces blessures sur la qualité et la quantité de participation sportive chez nos jeunes sont donc majeures!
Les blessures au soccer se produisent souvent lors de changements de vitesses, lors des accélérations ou pendant les changements de directions. Jusqu’à 66% des blessures musculaires et articulaires/ligamentaires se produisent sans contact externe (Jones S. 2019). C’est-à-dire que l’athlète se blesse seul sans avoir été poussé ou tacklé!
Il existe de multiples outils de prévention développés spécifiquement pour le soccer. Ces outils sont extrêmement efficaces, mais on observe souvent des difficultés à maintenir une bonne assiduité à ces programmes. Comme on ne peut pas comptabiliser les blessures qui ont été prévenues en effectuant ces programmes, l’avantage de ceux-ci n’apparaît pas toujours concret pour les joueurs et leur entourage.
Voici quelques exemples d’outils de prévention de blessures et leur efficacité quand on les compare aux groupes qui ne font pas de prévention:
Les chiffres sont éloquents. Le ratio de blessures qu’on voit actuellement est très élevé sachant que nous avons des outils extrêmement efficaces pour les prévenir. Nous aurions collectivement de grands gains en adhérant davantage aux outils de prévention connus.
Besoin de conseils pour implanter de bons outils de prévention? Chez PCN nous sommes toujours là pour vous traiter, mais notre mission est aussi de vous aider à prévenir les blessures !