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Courir en hiver: ne faites pas comme M. Hirrité!



Courir en hiver

Malheur, M. Hirrité est de retour en clinique après avoir commencé à courir en hiver!

 

Après avoir passé une superbe saison de course automnale, M. Hirrité enfila ses chaussures d’hiver pour affronter la première neige. Dès les premiers kilos, il se rendit compte à quel point la sensation de courir sur la neige était différente de celle du bitume. Ses pas étaient moins efficaces et il dut adapter sa technique de course. Il y alla raisonnablement avec une distance et un parcours auxquels il était habitué.  

Le lendemain de la course, rien de majeur, quelques courbatures sur le côté de la jambe droite. Différent de cet été où c’était un fessier qui faisait des siennes. Il continua sa semaine de course sans trop se soucier de cette sensation de muscles qui ‘’n’avaient pas travaillé depuis longtemps’’. 

Il enfila les sorties de course comme à l’habitude en maintenant un volume semblable aux semaines précédentes. Rien de nouveau. Pourtant, la courbature à la cheville se transformait lentement en inconfort matinal jusqu’à une douleur en descendant l’escalier. 

Il décida donc de consulter chez PCN son physiothérapeute expert en course à pied pour trouver la solution à son problème et courir en hiver dans le plaisir.

Verdict: tendinopathie des éverseurs de la cheville, un problème commun chez les coureurs pouvant survenir lorsque des changements trop rapides sont apportés au régime d’entraînement. 

Qu’est-ce qui a contribué au développement de la problématique de M. Hirrité? 

  1. Il a changé sa surface de course.
  2. Il a changé ses chaussures de course.

En résumé, trop de changements trop vite et son corps n’a pas eu le temps de s’adapter. En particulier, des muscles qui sont responsables de stabiliser le pied dans la neige. La solution: le dosage. Aussi connu sous le nom de: quantification du stress mécanique.

1. Le changement de surface de course.

Cet élément à lui seul peut favoriser l’apparition de douleur. Pourquoi? Parce que votre corps s’adapte à l’environnement spécifique dans lequel vous l’entraînez. Donc, si vous courez toujours sur du dur et que soudainement la surface est enduite de 3cm de neige molle la demande sera différente.

Votre corps peut alors ne pas être suffisamment résistant pour l’effort demandé et nécessite d’envoyer un signal douloureux pour que vous adaptiez votre comportement. Puis, s’en suivra la guérison et le retour graduel à l’entraînement. Votre physiothérapeute est là pour vous aider à franchir toutes ces étapes le plus optimalement possible.

2. Le changement de la chaussure est un autre facteur bien connu pouvant influencer le développement d’une douleur.

Hirrité avait choisi de prendre ses chaussures de trail auxquelles il était déjà bien habitué. Il y ajouta simplement des crampons pour bien adhérer à la surface. L’ajout de crampons doit aussi être à considérer dans l’apparition de certaines pathologies telles que les métatarsalgies, soit une douleur sous le pied au niveau de la base des orteils. 

Comment éviter que ça vous arrive aussi quand vous commencez à courir en hiver?

Lors des changements de saison obligeant une modification de vos habitudes de course, réduisez votre volume de course. Surtout lorsqu’il vient de neiger et que la surface n’est pas encore durcie. Si vous n’êtes pas habitué à cette surface, vous pourriez vous irriter et devoir passer chez PCN. Petit truc de votre physio: fiez-vous à votre temps d’effort plutôt qu’à la distance parcourue. 

Votre problème ressemble à celui de M. Hirrité? Vous voulez optimiser votre guérison et réduire les risques de vous blesser en retournant à l’entraînement? Voyez un physiothérapeute expert en course à pied formé par la Clinique du Coureur.


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