
Avez-vous des raideurs ou douleurs dans le bas du dos en vous penchant, en toussant ou lors de l’effort? Si vous souffrez d’un mal de dos qui restreint vos activités depuis plus d’une semaine, n’hésitez pas à consulter un professionnel de la santé. De plus, si la douleur se propage dans la jambe, qu’elle augmente en position assise ou debout, et qu’elle est accompagnée d’engourdissements, il peut s’agir d’une hernie discale lombaire. Une bonne évaluation permettra de suggérer le traitement approprié.
D’abord, la colonne vertébrale est composée de 33 vertèbres, soit 7 cervicales, 12 thoraciques, 5 lombaires, 5 sacrées fusionnées et finalement, 4 pour le coccyx. Ces vertèbres sont séparées entre elles par des disques de fibrocartilage, appelés disques intervertébraux. Ces disques donnent une certaine souplesse à la colonne, mais surtout, servent d’amortisseurs advenant un choc. Essentiellement, ils protègent la colonne des traumatismes qu’elle est susceptible de subir.
En cas de choc ou bien de compression trop importante ou de longue durée, il arrive qu’un disque perde de son élasticité, s’use et s’écrase au point de se fissurer ou de se rompre. Lors d’une hernie discale, une partie du noyau mou situé au centre du disque fait irruption à l’extérieur de celui-ci et peut se rendre dans le canal rachidien, qui contient un nerf.
Bien qu’une hernie discale puisse se situer entre n’importe quelle vertèbre de la colonne, elle affecte plus souvent la région lombaire (le bas du dos).
Les symptômes et l’intensité de la douleur peuvent varier d’une personne à l’autre.
Néanmoins, les symptômes les plus souvent constatés sont les suivants:
Lorsque la douleur est particulièrement intense, le repos en position allongée peut être indiqué pour, au plus, 24 à 48 heures. Au-delà de cette durée, un repos complet n’est pas recommandé, car il peut engendrer l’atrophie des muscles du dos, nuire à la mobilité des articulations de la colonne, voire ralentir la guérison.
Des médicaments analgésiques (acétaminophène), des anti-inflammatoires (ibuprofène) ou des relaxants musculaires peuvent temporairement aider à soulager la douleur. Ces médicaments pourront être prescrits par votre médecin. De plus, des infiltrations (injections épidurales de corticoïdes (cortisone)) peuvent être prescrites dans de rares cas.
Combinant à la fois la thérapie manuelle (technique de relâchement musculaire), les mobilisations articulaires et un programme d’exercices personnalisés, la physiothérapie en tant que traitement de la hernie discale, tend à soulager la douleur et les symptômes ressentis.
L’adoption d’une meilleure posture et l’enseignement de méthodes de travail adéquates sont autant de moyens visant à éviter l’aggravation de la problématique. C’est pourquoi la physiothérapie mise sur l’éducation afin d’optimiser vos perspectives de guérison et de réduire les chances de récidives.
En outre, elle présente de nombreux avantages, notamment :
Enfin, la chirurgie est généralement la solution de dernier recours. Les chirurgiens la pratique dans certaines situations particulières. Par exemple, lorsque la douleur est difficilement supportable et ne diminue pas malgré l’essai d’autres traitements.
L’intervention chirurgicale consistera, en fait, en l’ablation de la hernie. Cette chirurgie peut entraîner certains effets indésirables et n’offre malheureusement pas de garantie à l’effet d’éradiquer complètement toutes les douleurs.
En terminant, être aux prises avec une hernie discale ne signifie pas qu’il faille renoncer à tout sport ou mettre de côté vos activités et loisirs. La physiothérapie peut contribuer à soulager les symptômes liés à votre diagnostic de hernie discale, et vous faire bénéficier de conseils pertinents afin d’adopter une posture et des habitudes de vie plus saines.
Que l’objectif de votre démarche soit curatif ou préventif, n’hésitez pas à communiquer avec l’un de nos professionnels afin de prendre rendez-vous pour une évaluation.
Prendre votre santé en main est toujours une sage décision!