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Pourquoi quantifier son stress mécanique?



Avez-vous essayé une nouvelle activité récemment? Commencé des cours de musique, essayé un nouveau sport ou démarré un jardin? Saviez-vous qu’exposer votre corps à de nouveaux mouvements augmente le risque de blessures non traumatiques? Pour les prévenir, on pense quantification de son stress mécanique!

Tendinopathie, périostite, fasciapathie plantaire, fracture de stress et autres: les blessures non traumatiques sont des blessures qui surviennent sans trauma, progressivement. Elles apparaissent dans un contexte de surutilisation de certaines structures du corps.

Qu’est-ce que la quantification du stress mécanique?

Notre corps subit différentes forces qu’on peut appeler stress mécanique. Par exemple, si vous courrez, vous stressez principalement les structures du bas de votre corps. Si vous faites de la peinture, vous amenez un stress sur les structures du haut de votre corps.

Nos structures (tendons, muscles, os, ligaments et articulations) ont une capacité limitée à tolérer ce stress. Celle-ci varie également d’un individu à l’autre selon plusieurs facteurs. Ceux-ci incluent les sports qu’on pratique, le type d’emploi qu’on occupe, notre âge, nos antécédents de blessures, la fatigue et autres! 

Nos structures peuvent toutefois s’adapter à ce stress si on leur en laisse la chance. Plus elles y seront exposées, plus leur capacité à le tolérer s’adaptera, si l’exposition est graduelle. En d’autres mots, plus votre corps fait un geste, plus il peut le faire avec une capacité plus grande et avec un risque plus faible de blessure si vous l’exposez progressivement à ce geste.

Comment reconnaître quand vous avez dépassé les limites de votre corps à tolérer un stress mécanique?

Quand ce que vous demandez à votre corps excède la capacité de vos tissus à tolérer un stress, celui-ci vous enverra des signes. Les trois plus importants étant si vous:

  • avez mal pendant votre activité;
  • avez mal après votre activité (durée variable de quelques minutes à une heure), 
  • avez de nouvelles douleurs le lendemain de votre activité. 

Si vous vivez l’une de ces situations, cela ne veut pas automatiquement dire que vous êtes blessé. Cela signifie que vous entrez dans une zone dans laquelle vous devez faire preuve de prudence. Si vous poursuivez votre activité avec la même intensité, vous êtes à risque de développer des blessures non-traumatiques.

Que faire si vous ressentez des douleurs?

Si vous avez commencé une nouvelle activité et que vous ressentez des douleurs, il faut user de stratégies pour diminuer le stress sur vos structures qui causent votre douleur. La première stratégie est la substitution. L’objectif est de varier votre activité pour une autre qui ne vient pas mettre du stress mécanique sur les mêmes structures. Par exemple, vous pourriez remplacer un sortie de course sur deux par un entrainement de vélo ou de natation. 

La deuxième stratégie est de jouer sur les paramètres de votre activité, soit l’intensité, la fréquence et la durée de celle-ci. Vous pourriez prendre des pauses pendant votre entrainement, en diminuer le nombre par semaine ou raccourcir ceux-ci pour un moment. 

Notre objectif est de ne pas concentrer le stress que l’on fait subir à notre corps, mais plutôt de l’étaler dans le temps. Ainsi, on évite de commencer une nouvelle activité trop rapidement et de dépasser ainsi la capacité de notre corps à s’adapter au nouveau stress qu’il subit.

La clé est d’y aller progressivement et d’être vigilants pour rester à l’affût des signaux de votre corps!

Votre physiothérapeute est la meilleure personne pour vous accompagner dans la gestion de vos douleurs! Après une évaluation de votre condition, il vous créera un plan de traitement personnalisé pour vous permettre de retourner pratiquer vos activités préférées! 


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